Tant qu’il y aura des machines à pain (d’occasion bien sûr !) et de l’électricité, je profite de ce gain de temps et d’énergie (par rapport à un four traditionnel) pour faire mon pain, sans lésiner sur la qualité des ingrédients : une farine bio et locale, par exemple celle de « Saveurs des Champs », vendue au Mag’Arzon de Vorey, ou celle du « Pain Fermier » à Brives-Charensac, produite à Rosières. 

Revenons au levain et à la patience qu’il faut accorder au vivant avant qu’il nous offre ses supers pouvoirs. Deux ingrédients seulement, farine et eau, constituent la base du levain (une lichette de miel si vous le souhaitez). 

Pour commencer votre levain, il vous faut une quantité équivalente de farine et d’eau. Pour ma part, j’aime les farines complètes, seigle ou sarrasin, qui donnent un pain rustique qui m’évite les fringales de 11 heures. Le seigle a un fort pouvoir de fermentation, je l’ai donc choisi pour démarrer mon levain. Prenez comme récipient un bocal en verre assez haut pour contenir la « levée » (le levain peut doubler de volume !). Utilisez une spatule en bois pour le remuer. 

Jour 1 : Verser dans votre bocal propre 1 verre de farine + 1 verre d’eau (voire un peu plus), remuer puis couvrir le récipient d’un linge ou d’une mousseline. 

Jour 2 : Renouvelez l’opération. Il ne se passe encore rien, c’est normal ! 

Jour 3  : Renouvelez l’opération. Peut-être le levain a-t-il commencé à « pousser » un peu : des bulles ont pu apparaître, la surface se bomber légèrement. 

Jour 4 : Selon la température, de nouvelles bulles apparaissent et une légère levée commence. Renourrir le levain. 

Jour 5 : Renouvelez l’opération jusqu’à ce que le levain gonfle et finisse par doubler de volume (passer un élastique autour du bocal pour mesurer la « poussée » du levain) 

Votre levain est prêt à être ajouté à vos préparations, bien vivant, prenez soin de le nourrir régulièrement (moitié eau, moitié farine). Personnellement, je le garde au frigo où il lève quand même… 

Je vous souhaite un bon pain !